Depuis mars, les mĂ©nages ont mis de cĂ´tĂ© 85 milliards d’eurosÂ
Qu’est-ce qu’il se passe ?
Selon les chiffres publiĂ©s vendredi par la Banque de France, le matelas financier accumulĂ© par les Français sur leurs dĂ©pĂ´ts bancaires entre mars et juillet atteint 85,6 milliards d’euros. Un vĂ©ritable record selon l’institution.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Le mois de juillet marque cependant un nouveau ralentissement de cette tendance Ă l’Ă©pargne, puisque 15,8 milliards d’euros ont Ă©tĂ© mis de cĂ´tĂ© par les Français, contre 17,1 milliards en juin et 19,6 milliards en mai. Mais cela reste encore très loin de la moyenne mensuelle enregistrĂ©e entre janvier 2017 et fĂ©vrier 2020 qui s’Ă©tablissait Ă 5,9 milliards d’euros.
Qu’est-ce que ça change pour moi ?
Les Français sont donc toujours dans l’optique de se constituer une Ă©pargne de prĂ©caution, après l’épargne forcĂ©e que le confinement leur a imposĂ©e. Ce phĂ©nomène pourrait bien durer tant que la pandĂ©mie et les incertitudes Ă©conomiques qu’elle induit. Le gouvernement en a conscience et souhaite rectifier le tir pour permettre Ă l’économie de repartir. Â
Airbus espère réduire ses effectifs presque sans départ contraint
Qu’est-ce qu’il se passe ?
Airbus souffre de la crise liĂ©e au coronavirus et a lancĂ© des nĂ©gociations avec les syndicats pour prĂ©parer u plan de licenciement. L’objectif affichĂ© par la direction est toujours de supprimer près de 15.000 emplois dans le monde, dont environ 5.000 en France sur 28.679 salariĂ©s, en utilisant tous les dispositifs disponibles – dĂ©parts volontaires, prĂ©retraites, chĂ´mage partiel de longue durĂ©e -, pour limiter au maximum les dĂ©parts contraints.Â
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Mais au 20 aoĂ»t dernier, 2.148 salariĂ©s d’Airbus Avions en France avaient manifestĂ© leur intĂ©rĂŞt pour un dĂ©part volontaire sous l’une ou l’autre des formes proposĂ©es. Soit Ă peine la moitiĂ© des 4.248 suppressions de postes programmĂ©es chez Airbus.
Qu’est-ce que ça change pour moi ?
Les nĂ©gociations risquent d’être difficiles entre la direction d’Airbus et les syndicats. Ces suppressions tĂ©moignent d’un marchĂ© de l’aviation en crise violente. De nombreux sous-traitants vivent essentiellement de leur collaboration avec Airbus et vont connaĂ®tre des difficultĂ©s considĂ©rables. C’est tout lemaillage territorial du sud-ouest qui risque de souffrir.Â
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La chute continue Ă Wall StreetÂ
Qu’est-ce qu’il se passe ?
La correction s’est poursuivie sur les valeurs technologiques amĂ©ricaines vendredi. Les investisseurs ont eu quelques sueurs froides pendant la sĂ©ance. Au plus bas, le Nasdaq a perdu jusqu’Ă 9,9 % par rapport Ă son record historique de clĂ´ture de mercredi.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
La clĂ´ture, le Nasdaq Ă©tait en baisse de 1,27 % par rapport Ă la veille. L’indice Ă forte coloration technologique n’avait pas autant baissĂ© en une semaine (-3,27 %) depuis le mois de mars. Le S&P 500 a perdu 0,84 % vendredi (-2,31 % en une semaine). Cette nouvelle dĂ©gringolade amĂ©ricaine a entraĂ®nĂ© les places financières europĂ©ennes dans son sillage. La Bourse de Paris a fini sur une note nĂ©gative (-0,89 %), l’indice CAC 40 a reculĂ© de 44,45 points pour clĂ´turer Ă 4.965,07 points. A Londres et Ă Francfort, le FTSE et le DAX ont lâchĂ© respectivement 0,88 % et 1,65 %.
Qu’est-ce que ça change pour moi ?
Le mot « bulle » reste tabou pour la plupart des investisseurs, qui ne peuvent se permettre de prendre le risque de rater la hausse. Mais en « off », nombre d’entre eux font part de leur perplexitĂ© face aux valorisations stratosphĂ©riques du marchĂ©. Si une bulle se prĂ©pare effectivement, les marchĂ©s financier et boursier pourraient ne pas s’en remettre.Â